L'IBB condamne la violence israélienne à Jérusalem-Est
(Photo: Mohammed Abed/AFP/Getty Images)
L'IBB joint sa voix à la condamnation internationale croissante de la violence commise par le gouvernement israélien à Jérusalem-Est occupée au cours des derniers jours et exprime sa solidarité avec le peuple de Palestine qui a été soumis à une violence israélienne systématique.
Les Palestiniens ont protesté devant le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est contre le projet du gouvernement israélien d'expulser par la force plusieurs familles de leurs maisons à Sheikh Jarrah, non loin de là, alors qu'elles y vivent depuis des générations. Les expulsions prévues, si elles sont mises en œuvre, constitueraient une violation flagrante des obligations d'Israël au regard du droit international.
Les violences incessantes des forces israéliennes, notamment les attaques contre les fidèles à l'intérieur de la mosquée Al Aqsa et les frappes aériennes, ont fait plus de 119 morts palestiniens, dont des enfants, et 869 blessés depuis vendredi dernier. Malheureusement, les violences qui ont suivi ont également causé la mort de 8 civils israéliens.
L'IBB condamne la détention illégale d'Ashraf Al-A'war, secrétaire de la Fédération générale palestinienne des syndicats, qui s'est vu interdire de participer à tout rassemblement syndical ou politique pour une période d'un mois. Ce harcèlement d'un responsable syndical constitue une violation manifeste de la Convention 87 de l'OIT sur la liberté d'association.
L'IBB se joint à l'ONU pour appeler Israël à "faire preuve de la plus grande retenue et à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique" et pour demander instamment aux autorités israéliennes "de cesser les démolitions et les expulsions" dans les territoires palestiniens. Les deux parties devraient maintenant cesser leurs attaques, car ce sont les civils qui finissent par en pâtir, comme en témoigne le nombre de morts. Il est temps de retourner à la table des négociations et de parvenir à la solution de deux États, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations unies, et de mettre un terme aux colonies et aux expulsions illégales.